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ReposZen

Récemment, j'ai reçu un message d'une ancienne amie. Elle a attrapé la grippe et est maintenant au lit, recherchant de la sympathie autour d’elle et agacée de ne pas pouvoir faire toutes les choses qu'elle a l'habitude de faire. Elle est épuisée, agitée... et épuisée d'être agitée.

 

Je lui ai suggéré qu'être malade est comme un cadeau que la nature nous fait, comme pour nous dire stop.

 

Nous le savons généralement, mais nous pouvons utiliser le fait d'être malade afin d’aller plus loin dans notre démarche. Lorsque nous somme malades, cela nous donne l’occasion d’arrêter, non seulement nos activités habituelles, mais aussi le mouvement qui nous pousse à toujours être occupé, comme si quelque chose nous démangeait. Et c’est notamment le « sentiment d'identité » qui nous pousse à trouver quelque chose à faire.

 

Nous pouvons pratiquer le ReposZen.

 

J'invite donc les gens à essayer cela - au lit. Ou bien, si vous avez une pratique méditative, et suffisamment d'énergie, et que vous n'êtes pas réellement allongé, vous pouvez vous assoir dans une posture de méditation plus conventionnelle.  L'important est de trouver un endroit dans notre esprit où nous pouvons remarquer et accepter cette immobilité, sans vouloir la remettre en question ou souhaiter être de nouveau en mouvement.

 

Souvent, même dans la pratique spirituelle, nous avons tendance à rechercher la réussite et les marques d’accomplissement .

 

Dans le Zen, la partie la plus connue de la pratique étant entièrement à l’intérieur  notre esprit, nous pouvons utiliser nos actes et nos paroles pour nous montrer à nous-mêmes (et aux autres) à quel point nous pratiquons bien, ou à quel point nous sommes devenus gentils avec les autres.

 

Dans les pratiques Vajrayana, des enseignants emplis de bonté ont développé la méthode du comptage des accumulations. On accumule des récitations de mantras ou des prosternations, par exemple. Ainsi, nous pouvons penser que de grands nombres peuvent correspondre à de grandes réalisations…

 

Mais la véritable pratique se situe au-delà.

 

Si nous revenons à l'impuissance de la maladie, nous pouvons trouver un moyen d'entrer en lien plus directement avec notre pratique, en laissant notre vraie nature se mettre naturellement en place, sans avoir nulle part où aller, rien à faire, personne à être. Nous pouvons tous pratiquer le ReposZen.

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